H2G2 : Le guide du voyageur galactique de Douglas Adams

le guide du voyageur galactique douglas adams h2g2 couverture

Résumé :
Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ; que la planète Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astro-stoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? 
Pas de panique ! 
Car Arthur Accroc, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.
 
L’auteur : 
Né à Cambridge en 1952, Douglas Adams a exercé tour à tour les métiers de brancardier, charpentier, vendeur de poulaillers, gorille, avant de se tourner vers l’écriture pour la radio et la télévision, où il développera son aptitude à manier l’absurde et le nonsense.
Il est essentiellement connu en France pour sa série du Guide du  voyageur galactique, space opera loufoque et délirant proche de l’esprit des meilleurs Monty Python, qui a remporté un succès considérable dans les pays anglo-saxons. Adapté d’un feuilleton radiophonique diffusé à la BBC au printemps 1978, Le Guide du voyageur galactique a également connu les honneurs d’une transposition télévisuelle kitschissime parfaitement inoubliable avant de devenir H2G2, le délire cinématographique de Garth Jennings et Nick Goldsmith.
Douglas Adams est décédé en mai 2001 d’une crise cardiaque, à l’âge de quarante-neuf ans.
 
Editions : Folio SF
Année de publication : 1979
Année d’édition : 2005
Nombre de pages : 274
Mon avis :

 
J’ai découvert ce roman dans la bibliothèque de mon ami Benoit qui me l’a gentiment prêté pendant … quelques mois, le temps que je le sorte de ma pile ! 
L’histoire est vraiment drôle et possède un humour british à la Monty Python. C’est-à-dire qu’il y a toujours une suite d’évènements complètement incohérents qui provoquent des situations atypiques. Parfois je dois avouer que j’ai eu du mal à suivre tellement il y avait de degrés d’humour.
 
En lisant au fur et à mesure, j’ai réalisé que l’histoire était très bien mais que le support du livre n’était pas adapté. Il y a beaucoup de gags visuels et à plusieurs reprises j’ai été tenté de regarder le film avant la fin du roman. D’ailleurs on m’a dit que le film était plus connu que le roman. Il faut dire que le casting est plutôt sympathique : Martin Freeman, Zooey Deschanel, John Malkovich et Billy Nighy. En regardant le film, j’ai eu un effet de déjà vu. J’ai l’impression d’avoir vu certaines scènes il y a très longtemps et pourtant le film a « seulement » 10 ans. 
 
Il va être difficile pour moi de séparer le roman du film car si le roman m’a un peu perdu, j’ai absolument tout suivi dans le film et il m’a bien fait rire. C’est tout à fait le genre de film culte que l’on regarde de temps en temps entre vieux amis et dont on connaît les répliques par coeur. J’ai également pris du plaisir à voir tout ce que j’avais imaginé comme les portes qui soupirent de plaisir ou la pièce où l’on crée des planètes.
H2G2 le guide du voyageur galactique Garth Jennings film martin freeman

H2G2, le guide du voyageur galactique de Garth Jennings

En tout cas, j’ai beaucoup aimé Marvin, le robot dépressif. Voyez plutôt :

« J’ai un million d’idées, mais elles mènent toutes à une mort certaine. » – Marvin

Si vous vous demandez quelle est la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste, tapez dans google ou demandez à Siri sur votre Iphone. La réponse sera 42. Directement inspiré du Guide Galactique ! Il existe à ce jour de nombreuses références à cette grande question.
 
Au final, le film a été un très bon complément au livre mais je préfère largement cette histoire retranscrite au cinéma plutôt qu’en écriture.
Ma note : 7/10

5 réflexions sur “H2G2 : Le guide du voyageur galactique de Douglas Adams

Laisser un commentaire