L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May

l'ile des chasseurs d'oiseaux

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune sur le forum Livraddict grâce aux conseils de ma binôme Marie sur le swap Swap Mythologie Grecque. Etant en ce moment plongée dans la série TV Outlander, j’étais intéressée pour me rendre en Ecosse également via la lecture. Peter May est un écrivain connu pour dépeindre magnifiquement les paysages écossais. Il en a d’ailleurs dédié un livre L’Ecosse de Peter May où l’on peut voir les paysages qui l’ont inspiré.

L’île des chasseurs d’oiseaux fait partie d’une trilogie qui se déroule sur l’île de Lewis à l’Est de l’Ecosse.  Grâce à la lecture commune, nous avons pu échangé nos avis au fur et à mesure de notre lecture avec les autres participants. Le fait de ne pas lire à la même vitesse n’a pas dérangé puisque nous utilisions un système de « spoil alert » pour informer à quel chapitre nous étions.

L’histoire se déroule en deux périodes. La première période est celle de l’enquête. L’inspecteur Fin McCleod est invité à se rendre sur son île d’enfance pour enquêter sur un meurtre similaire à une enquête précédente à Edimbourg. La deuxième est celle de son enfance sur l’île où nous retrouvons les vieux amis de Fin : son premier amour Marsaili, son meilleur ami Artair, le tyrannique Ange… Les histoires s’entremêlent au présent et au passé avec un point commun : un huis clos aux secrets bien gardés.

Il existe un rituel sur l’île de Lewis qui consiste à se rendre une fois par an sur le Rocher de l’An Sgeir (à prononcer avec l’accent gaélique) pour y chasser le guga (fou de Bassan). Le giga est une espèce d’oiseau à la chair tendre et protégé. Il est ainsi autorisé d’en tuer 2000 par an, ce que font les hommes de l’île lors d’un voyage initiatique pour les jeunes garçons en âge de devenir des adultes. Ce qui se passe sur le rocher, reste ici.

Tu sais, Fin, là-bas, nous ne sommes pas douze individus. Nous formons un tout. Nous sommes une équipe. Chacun dépend des autres et les soutient. C’est dur, bien sûr. Putain, c’est dur, fiston. Et dangereux. Je ne prétend pas le contraire. Et le Seigneur va nous mettre à l’épreuve jusqu’à ce que nous atteignons la limite de notre résistance. Mais tu en seras plus riche, et tu te connaîtras mieux. Parce que tu te connaîtras d’une manière que tu n’a jamais vécue auparavant, et que tu ne vivras certainement plus à nouveau. Et tu ressentiras ce lien qui nous unit avec tous ceux qui sont allés là-bas avant nous, un lien qui traverse les siècles. Nous serons unis avec nos ancêtres. Nous dormirons là ou ils ont dormi, nous érigerons nos cairns à côté des leurs. (…) Quelle que soit ta pire peur, Fin, quelle que soit ta plus grande faiblesse, tu dois leur faire face. Tu dois les affronter, ou tu passeras le reste de ta vie à le regretter.

La description des paysages est magnifique et invite terriblement au voyage. Le huis clos donne une ambiance suspecte et étrange. L’enquête n’est finalement pas la trame principale de l’histoire laissant la place aux histoires du passé.

J’ai préféré la forme au fond de ce roman qui reste néanmoins une lecture divertissante et agréable.

Merci Stellade pour l’organisation !
Les autres avis de la lecture commune :

 

Découvrir la trilogie écossaise de Peter May :

6 réflexions sur “L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May

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