Les Chroniques de Narnia, T1 Le Neveu du Magicien de C.S. Lewis

Saison hivernale, je retourne dans ma maison d’enfance pour célébrer Noël. En retournant dans ma chambre, je trouve parfaitement mis en évidence, une série de livres dont j’avais l’intention de lire ou relire il y a quelques années. Ils s’y trouvent : Les Orphelins Baudelaire, Les Chroniques de Spiderwick and Les Chroniques de Narnia. Il y a quelques semaines, j’ai regardé le film Narnia, Le Lion, La Sorcière Blanche et l’armoire Magique. Je ne l’avais pas vu depuis des années et la musique (que j’écoutais en boucle) m’a replongé en enfance. Pour rester dans l’ambiance, mon choix de lecture s’est porté sur Narnia, le premier tome Le Neveu du Magicien, que je n’ai jamais lu.

Dès les premières lignes, je me retrouve projetée dans un Londres du début du XXe siècle. Les gens se déplacent encore à cheval ou en fiacre. Le petit Diggory vit avec son oncle et sa tante dans une maison mitoyenne. Sa mère étant malade, Digory se sent un peu seul jusqu’à ce qu’il rencontre Polly, la petite voisine. Ils s’amusent tous les deux dans les combles qui relient la rangée de maisons.

Cependant, lors de leurs aventures sous les toits, ils tombent dans le bureau du vilain oncle Andrew, qui bidouille des artefacts magiques dans le plus grand secret. Pour les punir de leur curiosité, ils décident de tester deux bagues sur les enfants. Il ne les a testé que sur un hamster jusqu’à présent mais ils voudraient voir plus grand. En faisant preuve de ruse, il place la première bague sur Polly qui disparait de la pièce. Puis il fait du chantage à son neveu pour qu’il rejoigne Polly peu importe où elle disparu et qu’ils reviennent tous les deux pour lui témoigner de ce qu’ils ont vu.

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Les Contes de Beedle le Barde de J.K. Rowling

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, dès que les jours raccourcissent, qu’ils commencent à faire froid et qu’on commence à sentir le feu de bois, c’est synonyme d’hiver mais surtout (oui, je sais vous l’avez car vous avez lu le titre de la chronique)… de Harry Potter ! Une fois n’est pas coutume, je me revisionne les films Harry Potter (dans l’ordre des envies) et pour une fois, j’ai même lu ! Et certes, alors que le livre est sortie en 2001, j’ai lu pour la première fois les Contes de Beedle le Barde.

Si vous avez lu/vu Harry Potter et les Reliques de la Mort, vous connaissez forcément au moins l’un des contes : le Conte des Trois Frères. Il s’agit du conte à l’origine du mythe des reliques de la mort. Trois frères ayant réussi à vaincre la mort se virent remettre la Baguette de Sureau, la Pierre de Résurrection et la Cape d’Invisibilité. Les trois réunies vous font Maître de la Mort. Histoire poétique et très joliment illustrées dans le film.

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Kiffe kiffe demain de Faïza Guène

Alors je ne sais pas si ce livre vous parle mais pour moi c’est retour au collège. C’était le seul et unique livre étudié en classe que les élèves aimaient. Mais pas de chance pour moi car ce sont les 6e1 qui l’ont étudié alors que nous les 6e3 on avait des classiques et c’était nul. Bref. Événement improbable, je n’avais pas entendu parlé de ce roman depuis mes 11 ans jusqu’à ce que je le découvre dans une librairie de Londres ! J’ai lu les premières pages et je l’ai acheté.

Kiffe kiffe demain c’est le journal intime d’une ado de 15 ans, Doria, qui a grandi dans une cité HLM de Livry-Gargan en banlieue parisienne. Enfant d’immigrés marocains, elle est élevée seule par sa mère suite au départ d’un père violent, déçu de ne pas avoir eu de fils et qui a préféré retourner au bled pour avoir une femme plus fertile et susceptible de lui donner un garçon. Doria grandi dans un environnement bercé par les aides de la CAF, l’assistance sociale, Hamoudi qui vend du shit en bas de l’immeuble, Jozeph qui est envoyé en taule et une maman illettrée complètement exploitée par son employeur. C’est un petit rappel pour moi du film La vie scolaire (2019) de Grand Corps Malade que j’ai vu récemment. Sauf qu’ici on retourne dans les années 2000 !

Doria a des posters des 2be3, elle loue des cassettes au vidéoclub, elle regarde Perdu de vue et le Juste Prix à la télé, Bertrand Delanoë est maire de Paris. Elle utilise de l’argot et des codes de langages typique des cités ou de ces années. Ce roman est devenu avec le temps représentatif d’une époque et me ramène à des souvenirs d’enfance.

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The Secret Garden de Frances Hodgson Burnett

Retour en enfance ces dernières semaines. J’ai décidé de lire le roman qui a inspiré l’un des mes films préférés étant enfant, Le Jardin Secret. Ce film réalisé en 1993 par Agnieszka Holland est une douce madeleine de Proust mais il était aussi à l’origine de l’un des mes cauchemars les plus récurrents. La première scène évoque un terrible incendie où la petite Mary Lennox perd toute sa famille et devient orpheline. Quel cauchemar épouvantable pour la petite fille que j’étais !

Mary Lennox doit quitter l’Inde où elle est née pour rejoindre l’Angleterre où se trouve son oncle qu’elle n’a jamais connu et qui devient son tuteur légal. Elle est accueillie par Mrs Medlock, la gouvernante (brillamment interpretée par Maggie Smith au cinema) qui la laisse complètement seule dans le grand manoir aux 100 chambres non-utilisées. Le petite Mary est capricieuse et malpolie. Elle n’a jamais été aimée de ses parents qui ne souhaitaient pas d’enfant et dont l’éducation a été laissée à des Ayah (nourrice/femme de chambre en Inde). Elle subie un choc culturel lorsqu’elle se retrouve dans la lande anglaise, où sa dame de chambre Martha, lui parle avec la chaleur et l’aisance des habitants du Yorkshire. Avec l’accent du comté en prime ! Et d’ailleurs, ayant lu le roman en anglais, cela n’a pas été chose aisée pour moi non plus de comprendre la pauvre Martha ou son petit frère Dickon, car les phrases étaient écrites en imitant l’accent. Mais voilà qu’un soir, Mary entend un enfant pleurer dans les couloirs. Elle découvre pour la première fois son cousin Colin, du même âge qu’elle et alité car tout le monde pense qu’il va mourir.

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La cité du Feu Sacré – The Mortal Instruments (T6) de Cassandra Clare

Alerte SPOILER

Ça y est. Je viens de terminer la sage The Mortal Instruments ! J’ai mis plus de temps que prévu car j’ai fait une pause en plein milieu du livre du 800 pages en mai dernier. Il y avait trop de longueurs, les personnages prenaient trop de temps à prendre des décisions stratégiques. On passait trop de temps à nous raconter les histoires en parallèle.

Car dans ce tome, Clary et sa bande doit tuer Sebastien/Jonathan pour que ce dernier ne détruise pas la race des Nephilims (les chasseurs d’Ombres). Le clan des vampires est désormais géré par Maureen, l’ado cinglée fan de Simon, notre vampire préféré; Jordan a été tué par Sebastien devant Maia et les Preator Lupus ont été réduits à néant; une partie des Nephillims a été converti en Obscurs répondant aux ordres de Sebastien grâce à la Coupe Mortelle; et Frère Zachariah n’est plus frère Silencieux mais redevient un chasseur d’ombre plutôt sexy.

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