Quel super cadeau d’anniversaire ! Le dernier roman de Joël Dicker, rien que ça ! J’avais eu un coup de coeur pour La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert que j’ai lu en 2016. Je m’étais alors dit que je lirai d’autres romans de cet auteur sans en avoir pris le temps. Je me retrouve face à l’inévitable avec ce roman glissé entre mes mains !
Joël nous perd entre réel et fiction. C’est bien lui le personnage de départ dans le roman, dit L’Ecrivain. Avec ce pseudo, il faut laisser un peu de place à son ego, mais au vu du nombre de livres vendus de l’auteur, je veux bien concéder à l’appeler « L’Ecrivain »…
Il raconte toute son affection pour son éditeur Bernard de Fallois décédé en 2018 (vrai). Il parvient ainsi à lui rendre hommage tout au long du roman. Un bel hommage certes mais qui n’apporte rien à l’histoire. Puis nous arrivons dans la fiction où il raconte son histoire d’amour avec sa voisine de palier Sloane (faux – Joël est marié) et la suite où il quitte Genève pour s’exiler dans une station de ski chic, Verbier, pour soigner son coeur brisé. C’est là qu’il (L’Ecrivain) commencer son enquête sur le meurtre de la chambre 622 au Palace de Verbier avec Scarlett, sa voisine de chambre d’hôtel (décidément, une passion pour les voisines, Renan Luce si tu nous entends ?).
Et c’est là qu’on commence à se perdre. Après le passage du réel à la fiction, il faut en plus changer d’époque car le meurtre a eu lieu 15 ans auparavant. On est sur une intrigue très classique au premier abord : un couple, un adultère entre l’épouse et le collègue de son mari, une épouse « potiche », une domestique étrangère dévouée à son patron… Et un meurtre.
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