Je ne cesse de partir à l’aventure grâce aux livres. Ces dernières semaines, j’ai même fait un tour du monde grâce à Jules Verne ! Je ne suis jamais déçue par Jules Verne, il est devenu une valeur sure lorsque j’ai besoin de divertissement.
Nous sommes en 1872, à Londres. Phileas Fogg, un gentleman, tout ce qu’il y a de plus anglais, se retrouve challengé par ses camarades du Reform-Club à faire le tour du monde en 80 jours. Mais Mr. Fogg n’a pas l’apparence d’un aventurier.
On ne connaissait à Phileas Fogg ni femme ni enfants, – ce qui peut arriver aux gens les plus honnêtes, – ni parents ni amis, – ce qui est plus rare en vérité. Phileas Fogg vivait seul dans sa maison de Saville-row, où personne ne pénétrait. De son intérieur, jamais il n’était question. Un seul domestique suffisait à le servir. Déjeunant, dînant au club à des heures chronométriquement déterminées, dans la même salle, à la même table, ne traitant point ses collègues, n’invitant aucun étranger, il ne rentrait chez lui que pour se coucher, à minuit précis, sans jamais user de ces chambres confortables que le Reform-Club tient à la disposition des membres du cercle. Sur vingt-quatre heures, il en passait dix à son domicile, soit qu’il dormît, soit qu’il s’occupât de sa toilette.
Mr. Fogg venait tout juste d’embaucher un nouveau domestique. Ce dernier attendait de son nouvel employeur calme et stabilité. Sauf que visiblement, ce n’était pas au plan du jour ! Jean Passepartout (et oui, le nom du personnage de Fort Boyard vient de ce roman) se retrouve malgré lui dans une aventure de haute ampleur. Le jeune français et le gentleman anglais ont tout du duo comique pour nous faire passer un bon moment ensemble. Avec évidemment une bonne dose d’humour et de flegme britannique !
L’itinéraire est défini. Mr. Fogg et Passepartout passeront par Paris, Brindisi, Suez, Calcutta, Singapore, Hong-Kong, Yokohama, San Francisco, New York, Liverpool et Londres. L’arrivée est fixée au 21 décembre 1872, 20h45, au Reform-Club.
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