Le Rouge et le Noir (Manga) de Stendhal

J’apprecie toujours redécouvrir des classiques de la littérature en bande-dessinées. Cette fois-ci, c’est une variante manga avec le Rouge et le Noir de Stendhal.

Je dois confesser n’avoir jamais lu le livre. Déjà car il s’agit d’un pavé de 800 pages et quelques, et qu’en général je préfere ces longues tragédies en film (je pense à Anna Karénine par example, très beau film avec Keira Knightley). On peut constater qu’il y a un sacré travail scénaristique car il a fallu résumer toute cette histoire en seulement 192 pages ! Il y a également énormément de modestie dans le travail d’adaptation. Il y a parfois des indications telles que « les personnages ne sont pas encore amoureux à ce moment de l’histoire » alors qu’ils viennent de se dire « je t’aime ». On imagine que dans le roman il y a beaucoup plus de subtilités qui laissent comprendre le lecteur qu’en effet, des sentiments pareils sont encore prématurés dans l’histoire.

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Claude Gueux de Victor Hugo

En weekend chez des amis, je voyageais léger et n’avait malheureusement pas pris mon livre, une brique de 1000 pages. Alors j’ai fouillé dans leur bibliothèque et j’ai commencé Claude Gueux de Victor Hugo. Je pense l’avoir probablement étudié au collège mais je n’en garde absolument aucun souvenir.

Victor Hugo s’engage dans ce roman pour l’abolition de la peine de mort. Claude Gueux, un homme sans histoire, a volé du pain et du bois pour nourrir et garder au chaud sa famille. Il sera condamné à 5 ans dans la prison de Clairvaux pour ce vol. Ce qui le mènera aussi à commettre un meurtre. La question que pose Victor Hugo est pourquoi a-t’il fait cela ? En 1871, le système pénale est relativement nouveau. A chaque faute, une peine est liée. Hugo propose un nouvel élément de valeur permettant de diminuer les peines en cas de circonstances atténuantes, principe non utilisé jusqu’à présent.

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The Secret Garden de Frances Hodgson Burnett

Retour en enfance ces dernières semaines. J’ai décidé de lire le roman qui a inspiré l’un des mes films préférés étant enfant, Le Jardin Secret. Ce film réalisé en 1993 par Agnieszka Holland est une douce madeleine de Proust mais il était aussi à l’origine de l’un des mes cauchemars les plus récurrents. La première scène évoque un terrible incendie où la petite Mary Lennox perd toute sa famille et devient orpheline. Quel cauchemar épouvantable pour la petite fille que j’étais !

Mary Lennox doit quitter l’Inde où elle est née pour rejoindre l’Angleterre où se trouve son oncle qu’elle n’a jamais connu et qui devient son tuteur légal. Elle est accueillie par Mrs Medlock, la gouvernante (brillamment interpretée par Maggie Smith au cinema) qui la laisse complètement seule dans le grand manoir aux 100 chambres non-utilisées. Le petite Mary est capricieuse et malpolie. Elle n’a jamais été aimée de ses parents qui ne souhaitaient pas d’enfant et dont l’éducation a été laissée à des Ayah (nourrice/femme de chambre en Inde). Elle subie un choc culturel lorsqu’elle se retrouve dans la lande anglaise, où sa dame de chambre Martha, lui parle avec la chaleur et l’aisance des habitants du Yorkshire. Avec l’accent du comté en prime ! Et d’ailleurs, ayant lu le roman en anglais, cela n’a pas été chose aisée pour moi non plus de comprendre la pauvre Martha ou son petit frère Dickon, car les phrases étaient écrites en imitant l’accent. Mais voilà qu’un soir, Mary entend un enfant pleurer dans les couloirs. Elle découvre pour la première fois son cousin Colin, du même âge qu’elle et alité car tout le monde pense qu’il va mourir.

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Le Tour du Monde en 80 jours de Jules Verne

Je ne cesse de partir à l’aventure grâce aux livres. Ces dernières semaines, j’ai même fait un tour du monde grâce à Jules Verne ! Je ne suis jamais déçue par Jules Verne, il est devenu une valeur sure lorsque j’ai besoin de divertissement.

Nous sommes en 1872, à Londres. Phileas Fogg, un gentleman, tout ce qu’il y a de plus anglais, se retrouve challengé par ses camarades du Reform-Club à faire le tour du monde en 80 jours. Mais Mr. Fogg n’a pas l’apparence d’un aventurier.

On ne connaissait à Phileas Fogg ni femme ni enfants, – ce qui peut arriver aux gens les plus honnêtes, – ni parents ni amis, – ce qui est plus rare en vérité. Phileas Fogg vivait seul dans sa maison de Saville-row, où personne ne pénétrait. De son intérieur, jamais il n’était question. Un seul domestique suffisait à le servir. Déjeunant, dînant au club à des heures chronométriquement déterminées, dans la même salle, à la même table, ne traitant point ses collègues, n’invitant aucun étranger, il ne rentrait chez lui que pour se coucher, à minuit précis, sans jamais user de ces chambres confortables que le Reform-Club tient à la disposition des membres du cercle. Sur vingt-quatre heures, il en passait dix à son domicile, soit qu’il dormît, soit qu’il s’occupât de sa toilette. 

Mr. Fogg venait tout juste d’embaucher un nouveau domestique. Ce dernier attendait de son nouvel employeur calme et stabilité. Sauf que visiblement, ce n’était pas au plan du jour ! Jean Passepartout (et oui, le nom du personnage de Fort Boyard vient de ce roman) se retrouve malgré lui dans une aventure de haute ampleur. Le jeune français et le gentleman anglais ont tout du duo comique pour nous faire passer un bon moment ensemble. Avec évidemment une bonne dose d’humour et de flegme britannique !

L’itinéraire est défini. Mr. Fogg et Passepartout passeront par Paris, Brindisi, Suez, Calcutta, Singapore, Hong-Kong, Yokohama, San Francisco, New York, Liverpool et Londres. L’arrivée est fixée au 21 décembre 1872, 20h45, au Reform-Club.

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Nouveaux dans ma PAL #fevrier2021

D’une pierre deux coups. Je n’ai même pas eu le temps de vous présenter les livres que j’ai reçu à Noël !

  • Tout d’abord Buveurs de vent de Franck Bouysse. J’ai vaguement entendu parler de son roman Né d’aucune femme mais je ne connais pas du tout le style de l’auteur. Une découverte que je suis en train de lire actuellement.
  • Le premier tome de la saga des Cazalet, Etés anglais, de Elizabeth Jane Howard. Ici encore auteure inconnue de ma part, mais le choix du thème était clairement un clin d’oeil. Hâte de découvrir cette saga !
  • Clanlands de Sam Heughan et Graham McTavish dont j’ai déjà eu l’occasion de faire la chronique et qui a été un coup de coeur pour moi ! Un hilarant tour d’Ecosse en camping car avec les deux acolytes de la série Outlander.

Vous aurez donc remarquer (ou pas) une thématique Royaume-Uni sur les deux derniers livres. Et bien, grande annonce, Clé de l’Intrigue a quitté le territoire français et la belle ville de Paris pour s’installer en Grande-Bretagne et en particulier à Londres !
Dans un Londres confiné il faut préciser, ce qui ne facilite pas l’achat de livres mais heureusement que la livraison fonctionne très bien car à peine arrivée, j’ai déjà des petits nouveaux dans ma PAL.

  • Et ensuite, je me lance au grand classique de Cervantes, Don Quichotte, sous format roman graphique et en anglais s’il-vous-plaît. Don Quichotte devient Don Quixote à prononcer à l’espagnole avec un accent anglais pour plus de charme.

Avez-vous déjà lu ces romans ? Que pensez-cous des adaptations graphiques des grands classiques de la littérature ?