En attendant Godot de Samuel Beckett

Dans le cadre du Challenge Retour à l’école, je me suis lancée dans la lecture (ou relecture) de classiques étudiés à l’école. J’ai rapatrié tous mes livres d’école de ma maison d’enfance à chez moi et j’ai simplement commencé par le premier de la pile : En attendant Godot de Samuel Beckett.

Il s’agit d’une pièce de théâtre relativement récente puisque Samuel Beckett l’a écrite en 1953. Cet Irlandais ayant vécu un temps à Paris, met en scène deux protagonistes Vladimir et Estragon qui attendent Godot quelque part en France. Il n’y aura pas plus d’indication sur la localisation, ni sur qui est Godot.

J’ai d’abord été très surprise par le ton de l’humour absurde dès le départ. Moi qui m’attendais à un classique au ton sérieux… Je préfère ça ! Pendant plusieurs minutes, Estragon et Vladimir (Gogo et Didi pour les intimes) débattent de la douleur aux pieds que procurent les chaussures d’Estragon.

VLADIMIR. – Qu’est-ce que tu fais ?
ESTRAGON. – Je me déchausse. Ça ne t’est jamais arrivé, à toi ?
VLADIMIR.
– Depuis le temps que je te dis qu’il faut les enlever tous les jours. Tu ferais mieux de m’écouter.
ESTRAGON (faiblement). – Aide-moi !
VLADIMIR.
– Tu as mal ?
ESTRAGON. – Mal ! Il me demande si j’ai mal !
VLADIMIR (avec emportement). – Il n’y a jamais que toi qui souffres ! Moi je ne compte pas. Je voudrais pourtant te voir à ma place. Tu m’en dirais des nouvelles.
ESTRAGON. – Tu as eu mal ?
VLADIMIR. – Mal ! Il me demande si j’ai eu mal !
ESTRAGON (pointant l’index). – Ce n’est pas une raison pur ne pas te boutonner.

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Harry Potter and the cursed child de JK Rowling

harry-potter-and-the-cursed-child-coverRésumé :

Etre Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

L’auteur : 

Joanne Kathleen Rowling est née en 1965 en Angleterre où elle a grandi. Elle commence à imaginer la saga Harry Potter dès la fin des années 90, après ses études de lettres. Si J.K. Rowling achève le premier tome de la série en 1993, Harry Potter à l’école des sorciers n’est publié qu’en 1997 par Bloomsburry en Angleterre, puis en 1999 par Gallimard en France. Les prix littéraires remis aux premiers tomes, et surtout le formidable bouche à oreille des cours de récréation font de Harry Potter un sorcier mondialement connu. Le septième et dernier volume de la série est paru en 2007. Auteur d’un phénomène éditorial inédit qui bouleverse tous les repères de la littérature jeunesse, JK Rowling a vu son œuvre récompensée par le Prix Andersen en 2010. Elle a publié sous le pseudonyme de Robert Galbraith la série « Cormoran Strike » : L’Appel du coucou (2013), Le Ver à soie (2014), La Carrière du mal (2015). En 2016, elle fait son grand retour au théâtre avec un 8e tome des aventures d’Harry Potter, Harry Potter et l’enfant maudit.

Titre français : Harry Potter et l’enfant maudit

Editions : Little, Brown and Company

Année de publication : 2016

Nombre de pages : 330

Mon avis :

Harry Potter, mon univers, mon enfance, ma passion. Je ne me considère pas comme une Potterhead (big fan d’Harry Potter) cependant je suis suffisamment addict pour avoir regardé les films un million de fois et relu certains tomes en anglais (sans parler des nombreux produits dérivés qui traînent chez moi). Bref, j’avais entendu parler d’un 8e tome mais je n’avais pas retenu la date de sortie. Je faisais partie des septiques. Je préférais attendre d’avoir des avis pour me lancer. Mais un jour, mon ami Benoît me dit « Alors tu as acheté le dernier Harry Potter ? Non ? Mais il est sorti hier à minuit ! ». Complètement « par hasard », je me suis retrouvée ce soir là à la Fnac devant un immense rayon du dernier roman de JK Rowling, adapté par John Tiffany et Jack Thorne. Dans les rayons, je vois des jeunes filles 25-30 ans, toutes avec leur exemplaire à la main et je ris.  Je me rassure en me disant que je ne suis pas la seule à faire partie de la génération Harry Potter. Alors moi aussi je craque, je le prends avec moi comme la chose la plus précieuse au monde. Et en deux jours il était lu !

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