La terre des mensonges de Anne B. Ragde

la-terre-des-mensonges-anne-ragde-neshov-couvertureRésumé :

Quelques jours avant Noël, en Norvège, dans une ferme délabrée de Trondheim, la tyrannique Anna Neshov se meurt. Ses trois fils, leur père, ombre fantomatique et Torunn, l’unique petite-fille, se retrouvent alors pour la première fois pour une confrontation explosive ou éclateront les drames secrets dont sont tissées leurs vies…

L’auteur :

Anne Birkefeldt Ragde est née en Norvège en 1957. Auréolée dans son pays d’origine des très prestigieux prix Riksmål (équivalent du Goncourt français), prix des Libraires et prix des Lecteurs pour sa « Trilogie des Neshov » (La Terre des mensonges, La Ferme des Neshov et L’Héritage impossible), Anne B. Ragde est une romancière à succès, déjà traduite en 20 langues, qui a vendu à ce jour des millions d’exemplaires. Elle signe Un jour glacé en enfer, Zona frigida, La tour d’arsenic, ou encore Je ferai de toi un homme heureux.

Année de publication : 2009

Année d’édition : 2011

Editions : 10-18

Nombre de pages : 350

Mon avis :

J’avais acheté ce roman Norvégien dans le cadre du challenge Cap au Nord. Ainsi se clôture (enfin!) ce challenge avec ce dernier roman venu du froid.

La première partie du roman est consacrée à présenter les trois frères au coeur de l’histoire. La narration est à la première personne pour chacun d’entre eux.

Tout d’abord Mardigo, le second fils. Cinquantenaire, il gère son entreprise de pompes funèbres en Norvège avec l’aide de deux employées. Sa vie est morne, il vit seul dans un petit appartement et consacre la majorité de son temps à son travail. Il n’a plus de contact avec sa famille depuis plusieurs années.

Ensuite nous faisons la connaissance d’Erlend, le petit dernier, la trentaine bien passée. Il met un peu de gaité dans ce roman dont le début est basé principalement sur la mort (pompes funèbres obligent). Il travaille dans une boutique de bijoux à Copenhague où la décoration de sa vitrine est son plaisir le plus exquis. Tout comme cuisiner en buvant un verre de champagne pour son compagnon depuis 12 ans, Krumme, un Danois. Erlend est plutôt excentrique et a quitté sa famille en Norvège pour ne plus avoir à cacher son homosexualité. Il est désormais heureux, a volontairement oublié sa famille et renié ses origines.

Le dernier frère est Tor, l’ainé. Il s’occupe de la ferme familiale de Neshov. Il vit avec sa mère et son père. On comprend rapidement que la mère a toujours eu un rôle très important dans la ferme face au père complètement mou et quasiment transparent. La vie à la ferme est difficile. Aussi bien concernant l’élevage des porcs qui est un métier 7 jours sur 7 et 24h/24 que la difficulté financière à la gérer. L’intrigue commence un peu à prendre forme suite à l’hospitalisation de la mère. Nous sommes à la moitié du roman…

C’est à ce moment que commence la deuxième partie avec la présentation d’un quatrième personnage : Torunn. Elle est la fille « caché » de Tor avec qui elle n’a jamais vécu et pas vraiment connu. La maladie de la mère empirant, Torunn est avertie par son père que sa grand-mère est mourante et qu’il est toujours temps de la rencontrer.

Ces quatre personnages vont donc se retrouver dans la ferme familiale où finalement personne ne s’est fréquenté pendant très longtemps. L’occasion pour eux de se découvrir et à la toute fin, d’apprendre des révélations sur des secrets de famille bien enfouis.

A vrai dire, il ne se passe pas grand chose dans ce roman. Probablement le fait qu’il s’agisse d’une trilogie justifie ce départ extrêmement lent. Ce roman est froid comme le pays où il se déroule. Je suis convaincue qu’il ne s’agit pas de la meilleure facette de la Norvège présentée dans ce livre.

Ce roman m’a fait ni chaud ni froid. Ou un peu froid parce qu’on est en Norvège ! Et qu’il fait froid. Et qu’il y a de la neige. Et des morts. Bref, j’ai terminé ce roman mais je sais que je ne lirai pas la suite. Les révélations sont faites aux cinq dernières pages et tout le reste est complètement plat. Quand je relis le résume qui parle de « confrontation explosive » je ne vois pas où est l’explosion dans le roman. Les personnages ne sont pas d’une vivacité surprenante. Exceptés Erlend et Torunn qui mettent un peu de « punch ».

Non. Décidément ce livre ne m’a pas plu.

Ma note : 4/10

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