Un hiver à Paris de Jean-Philippe Blondel

un-hiver-a-paris-jean-philippe-blondel-pocket-coverRésumé : 

C’est l’heure du retour de vacances. Dans le courrier en souffrance, une lettre attend Victor, professeur d’anglais depuis vingt ans. Ce qu’elle contient va raviver un souvenir enfoui.

Septembre 1984. Victor est à Paris pour sa deuxième année de prépa. Il travaille beaucoup, a peu voire pas d’amis, la compétition est de toute façon cruelle. Un jour de cours comme un autre, dans la classe d’en face on entend une insulte, une porte qui claque, quelques secondes de silence, un bruit mat, le hurlement de la bibliothécaire. Matthieu a sauté. La pression, le sentiment de transparence, la solitude ? Qu’importe. Rien, désormais, ne sera plus jamais comme avant…

L’auteur :

Né en 1964, Jean-Philippe Blondel est professeur d’anglais dans un lycée de province. Chez Delphine Montalant, il a publié en 2003 Accès direct à la plage, son premier roman, qui a rencontré un vif succès et a obtenu le prix Marie-Claire-Blais 2005, et 1979 (2004). Juke-Box (2004), Un minuscule inventaire (2005), Passage du gué(2006) – prix Biblioblog 2007 –, This is not a love song (2007) – prix Charles Exbrayat 2008 – et À contretemps (2009) ont paru aux Éditions Robert Laffont. Le Baby-Sitter (2010), G229 (2011), Et rester vivant (2011) – prix Virgin- Femina 2011 –, 06 h 41 et Un hiver à Paris (2015) ont paru aux Éditions Buchet/Chastel, qui publient en janvier 2016 son dernier roman, Mariages de saison.

Editions : Pocket

Année de publication : 2014

Année d’édition : 2016

Nombre de pages : 192

Mon avis : 

Chronique rédigée pour le  Concours ELLE/POCKET de la meilleure chronique littéraire 2016.

Retour dans les années 80 à Paris. Victor quitte sa province pour faire sa classe préparatoire dans l’un des lycées les plus réputés de la capitale. Il n’a pas d’amis et ne s’intéresse pas particulièrement aux gens. Il est là pour apprendre.

Cependant lors d’une pause cigarette, la rencontre de Matthieu va le marquer à vie. Ce dernier se suicide quelques semaines plus tard. Désigné comme son ami le plus proche, Victor se retrouve au coeur des conversations de ses camarades. Il faut admettre que tristement, les évènements tragiques rapprochent. Les barrières tombent, les personnalités se dévoilent, Victor voit son quotidien complètement chamboulé.

A travers ce roman, le personnage principal fait preuve d’une grande lucidité concernant les histoires éphémères, la solitude des classes prépas, les différentes classes sociales et la difficulté des provinciaux de s’adapter à la vie parisienne.

Blondel fait ressortir des émotions fortes grâce aux personnalités travaillées de ses personnages.

Citations :

« Vomir la jeunesse pour son inculture n’est qu’une ultime preuve de la détestation de soi. »

« Essayez la littérature, plutôt. Mieux vaut devenir le maître des illusions que le jouet de ceux qui vous entourent. »

Ma note : 5/10

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