L’âge d’ange d’Anne Percin

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Avec LAge d’ange d’Anne Percin, j’ai redécouvert le style de la maison d’éditions l’Ecole des loisirs : les protagonistes sont toujours des enfants. Petite particularité pour ce roman, il se déroule au Luxembourg ! Luxembourg est une ville que j’apprécie et où je vais régulièrement, mais je n’avais encore jamais lu de roman s’y déroulant.

Ce roman m’a été offert lors du swap de Noël 2014, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre ! Ma binôme me l’avait annoncé comme étant un coup de coeur alors je me suis lancée dans ma lecture en lisant brièvement le résumé.

Le personnage principal, qui a la particularité de ne pas être genré au début du roman, est une lycéenne (finalement on apprend plus tard que c’est une fille, donc je vais continuer au féminin) et elle se nomme Anja. On parle peu de son genre car elle est apparentée à un ange par l’auteur et les anges n’ont pas de sexe. Anja vit dans les livres, elle n’a pas d’amis ou de vie sociale, et sa passion est le Grec et tout ce qui se rapporte à l’ère antique. Son plaisir le plus intime est d’aller à la bibliothèque pour lire tous les jours un passage du livre Amours des dieux et des héros. Mais un jour son livre est emprunté par un autre lycéen et sa vie est bouleversée. L’autre élève, c’est Tadeusz, un enfant d’immigrés polonais portant des chemises de bucheron. Le livre va les rapprocher et créer une nouvelle amitié.

« Les autres m’étaient indifférents, ils n’existaient qu’en bloc. « Les autres », ce n’était pas une somme d’individus, mais un agglomérat d’êtres asexués, indifférenciés.
Je me souviens que, dans mon enfance, je ne savais pas faire la différence entre les filles et les garçons, de même que j’étais incapable de dire si mon maître d’école était jeune ou vieux. Cela amusait beaucoup mes parents.
Ma vie était à l’intérieur des livres. »

Ils vont connaitre des péripéties assez violentes pour des enfants, même tragiques. On retrouve des sujets difficiles tel l’immigration, l’intégration, la violence des banlieues, les inégalités sociales, la mort. Des sujets lourds qui peuvent rappelés le roman Oh Boy de Marie-Aude Murail.

Malgré ma bonne motivation du départ, je n’ai pas réussi à rentrer dans le livre. La magie n’opérait pas. Ce rôle d’ange est maladroit et ne représente pas ce que Anja ressent au fond d’elle. L’ange est un être spirituel alors que l’héroïne n’est que transparente dans sa société. L’évènement tragique du roman se devine. Il manque une conclusion à la fin ou un épilogue. Le roman est triste du début à la fin et n’apporte pas de message positif ou de moral. Je n’ai pas du tout accroché à ce roman et j’en suis d’autant plus surprise lorsque j’ai lu tous les commentaires positifs à son sujet ! Avec autant de malheurs, j’imaginais presque que ce roman était une histoire vraie, mais il s’agit bien d’une fiction.   Je pense être passée complètement à côté de ce livre.

 

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